Au flanc du mont Ventoux l’on cueillait la lavande
Au mitan de juillet, quand elle était bien mûre,
Quand son odeur sucrée ondoyait sur la lande
Et que le grand beau temps était à peu près sûr.
Les femmes paraissaient toutes empaquetées
Avec leur tablier relevé à la taille
Pour former un grand sac. Les enfants qui riaient
Se lançaient des olives en guise de mitraille.
VALERIE GIRARD
Juillet en Provence
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